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Glossaire sur la protection électronique des entreprises

Glossaire sur la protection électronique des entreprises

16 novembre 2017

Les entreprises sont régulièrement touchées par des problèmes concernant la sécurité, notamment les vols et tentatives d’effraction, les vols de marchandises et de données. Fort heureusement, l’évolution des technologies permet désormais de protéger efficacement les personnes et les biens grâce à des dispositifs sophistiqués. Pour mieux s’y retrouver entre ces différents équipements, retrouvez ci-dessous le glossaire détaillé de la sécurité électronique en entreprise. 

Le guide de la sécurité électronique en entreprise :

Le système d’alarme :

Il existe différents systèmes d’alarme pour assurer la sécurité en entreprise et empêcher l’intrusion de personnes mal-intentionnées ainsi que le vol de marchandises. Ces équipements sont :

  • Les alarmes anti-intrusions
  • Les alarmes incendie
  • Les alarmes gaz
  • Les alarmes inondation

Alarme anti-intrusion :

Ce dispositif électronique a pour but de détecter une intrusion aussi vite que possible et de transmettre rapidement l’information aux responsables, à la télésurveillance ou aux agents de sécurité qui prendront immédiatement les mesures qui s’imposent.

Lorsqu’un mouvement ou une tentative d’ouverture sur une porte ou une fenêtre sécurisée est détectée au sein de l’entreprise, des sirènes vont se déclencher immédiatement. Les voleurs prendront la fuite dans plus de 80 % des cas.

Un système d’alarme anti-intrusion se compose :

  • D’une centrale
  • De détecteurs d’ouverture et de mouvements
  • D’une sirène.

Cet équipement peut être filaire ou sans fil et être associé à des caméras de vidéosurveillance.

Alarme incendie :

Un système d’alarme incendie a pour mission de détecter un départ de feu dans les plus brefs délais et de déclencher une sirène qui va indiquer aux personnes qu’ils doivent évacuer les lieux pour se mettre en sécurité aussi vite que possible.

L’alarme incendie est composée de détecteurs de chaleur et de fumée. Cet équipement se compose d’un Système de Sécurité Incendie qui est placé en général dans le poste de garde ou le PC sécurité.

Alarme gaz :

Ce système détecte la présence dans l’atmosphère des gaz toxiques comme le propane, butane ou encore le monoxyde de carbone qui sont dangereux pour la santé des personnes lorsqu’ils sont inhalés.

Lorsque les détecteurs signalement un problème, ils envoient l’information à une centrale qui va déclencher une alarme pour prévenir les employés d’un danger.

Alarme inondation :

Cet équipement est installé en prévention d’un dégât des eaux. Lorsque l’eau atteint une certaine hauteur dans une entreprise, les détecteurs vont le signaler et déclencher une sirène.

Ce dispositif peut être autonome ou sans fil. la différence entre les deux réside dans le fait que le modèle sans fil doit obligatoirement être relié à une centrale pour fonctionner, tandis que l’équipement autonome est un petit boîtier indépendant avec des électrodes placées dans le boîtier.

Le modèle sans fil comprend une sonde externe ou capteur de fluide placé au niveau du sol et composé de deux électrodes externes, d’un transmetteur et d’un câble qui relie les deux éléments. Lorsque les électrodes vont entrer au contact de l’eau, une sirène d’alarme va se déclencher et les responsables seront prévenus.

Les dispositifs électroniques qui viennent compléter les systèmes d'alarmes.

Les dispositifs électroniques qui complètent les systèmes d’alarmes :

Pour compléter ce glossaire et approfondir le guide de la sécurité électronique en entreprise, il faut savoir que le champs lexical de la sécurité électronique comprend des équipements indispensables qui vont s’ajouter au système d’alarme.

Badges :

Pour garantir un niveau de sécurité optimal en entreprise, un contrôle d’accès doit être effectué afin de n’autoriser que les personnes habilitées à pénétrer dans les locaux.

C’est pour cette raison qu’est remis un badge magnétique uniquement aux personnes autorisées à entrer dans les bâtiments.

Un badge est une carte plastique équipé d’une puce et d’une piste magnétique. Chaque possesseur approche le badge près du lecteur de badge pour entrer. Cette technologie fonctionne avec une lecteur de badge qui permet de filtrer et de contrôler les sorties des visiteurs et du personnel dans les sociétés.

Badgeuse :

La badgeuse est un boîtier relié au courant électrique et apposé généralement à l’entrée des entreprises afin d’identifier les détenteurs des badges et d’autoriser ou non l’accès dans les bâtiments.

La badgeuse est reliée à un système d’exploitation qui enregistre des données telles que les heures d’arrivée et de départ des salariés, les temps de pause, les tentatives d’accès non autorisées…

Biométrie :

La biométrie est une technologie de pointe qui utilise la reconnaissance du visage, de l’iris, de l’empreinte digitale ou du réseau veineux. Les données sont très fiables et analysent l’évolution du corps humain au fil des années et permettent une identification précise.

Caméras de surveillance :

Des caméras sont des appareils placés à divers lieux stratégiques de l’entreprise pour filmer certaines zones de stockage et repérer le déplacement des visiteurs et des employés. Ces caméras sont soit :

  • Numériques (caméras IP
  • Analogiques (webcams

Une caméra IP fonctionne avec le réseau internet et n’a pas besoin d’être reliée à un ordinateur, contrairement à une webcam.

Centrale intrusion :

Boîtier qui permet de régler les paramètres de l’alarme intrusion. Il est composé de :

  • Détecteurs
  • Télécommande
  • Transmetteur GSM

Cylindre électronique :

Il s’agit d’un système dédié à protéger des locaux d’entreprise. Les utilisateurs possèdent un émetteur qui ouvre un cylindre dans une serrure. Utilisé surtout lorsque les bâtiments sont éloignés géographiquement les uns des autres.

Clavier à code :

Seuls les utilisateurs connaissant le code secret peuvent pénétrer dans la zone sécurisée via un clavier électronique composé de touches.

Détecteurs :

Ce sont des capteurs électroniques utilisés pour détecter la présence d’un corps (détecteurs volumétriques) ou d’un phénomène caché qui n’apparaît pas immédiatement (gaz, ondes radioélectriques…). Ils sont placés au niveau des systèmes d’ouverture (portes, fenêtres…) et vont envoyer un signal à la centrale intrusion lorsqu’une tentative d’effraction va être détectée.

Domotique :

Technologie permettant de contrôler, de programmer et d’automatiser les systèmes nécessaires à la sécurité de l’entreprise comme par exemple la gestion à distance des caméras de surveillance (fonction de zoom…).

Logiciels :

Pour lutter contre la cybercriminalité et renforcer leur réseau internet, les entreprises doivent protéger leurs données et s’équiper de programmes informatiques ou logiciels qui vont détecter et empêcher toute tentative d’intrusion comme :

  • Snort
  • Triwire
  • Logcheck 1.1.1

Portier audio/vidéo :

Système relié à une caméra permettant d’identifier la personne désireuse de pénétrer dans l’entreprise avec le son et/ou la voix . Cet interphone peut être sans fil et il existe des modèles capables d’enregistrer les messages d’absence.

Portiques de détection :

Dispositif de sécurité antivol placé à l’entrée d’un magasin ou d’une entreprise pour contrôler le passage des visiteurs. Ces portiques fonctionnent avec des marqueurs antivols placés sur les produits en vente. Lorsqu’une personne avec un marqueur non désactivé franchit le portail de détection, une alarme va se déclencher.

Serrures sans fil :

Système électronique où chaque utilisateur doit rentrer manuellement un code sur un clavier numérique pour accéder à un espace sécurisé. Ces serrures peuvent être paramétrées à distance via une connexion sans fil (mises à jour et changements des codes…).

Système de Sécurité Incendie :

Équipement chargé de collecter, traiter et effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un établissement comme par exemple le déclenchement de l’alarme incendie, la fermeture des portes coupe-feux et l’ouverture des sky-dômes.

Télésurveillance :

Système technique structuré en réseau comprenant un dispositif de détection et une alarme pour surveiller à distance des lieux, des machine sou des personnes. Cet équipement est relié à une société de télésurveillance qui va prévenir les responsables et les forces de l’ordre lorsqu’une anomalie sera détectée.

Transmetteur téléphonique :

Appareil qui va envoyer un signal d’alerte au système informatique de la société de télésurveillance.

Vidéosurveillance :

Équipement comprenant une ou plusieurs caméras de surveillance placées dans les espaces à sécuriser.

Sécurité en entreprise : le guide des termes à connaître

Chaque année, en France, ont lieu près de 350 000 cambriolages, dont 60 000 concernent des locaux financiers (selon securitegooddeal), commerciaux ou industriels. Face à ces chiffres en perpétuelle augmentation, la sécurité en entreprise ne doit pas être négligée. Afin de mieux s’y retrouver parmi tous les dispositifs de dissuasion et de protection, il est indispensable d’éditer un glossaire regroupant tous les termes destinés à assurer la protection physique des entreprises.

Lexique de la sécurité en entreprise :

Ce guide comprend les définitions des différents dispositifs et moyens utilisés en entreprise pour se protéger des différents dangers auxquels elles sont exposés quotidiennement. 

Accessibilité :

Depuis la loi du 11 février 2005,l’ ensemble des dispositions mises en oeuvre se base sur une accessibilité généralisée. C’est-à-dire que toute personne, même en situation de handicap, doit pouvoir accéder aux locaux et pouvoir s’y déplacer facilement.

Accès à distance :

Programmation ou maintenance de la centrale d’alarme depuis un ordinateur éloigné.

Activation / désactivation de la centrale :

Action de mettre en ou hors service les alarmes au sein de l’entreprise. Par exemple, lorsque les employés travaillent, les détecteurs volumétriques seront désactivés pour ne pas déclencher la sirène. Les alarmes seront remises en service la nuit pour sécuriser les bâtiments et prévenir en cas d’intrusion.

Affichage :

Écran qui affiche les fonctions de la centrale pour pouvoir la paramétrer.

Agent de sécurité :

Personne chargée d’assurer la protection des biens et des personnes au sein de l’entreprise. Leurs missions sont diverses :

  • Contrôle d’accès
  • Levées de doute
  • Rondes de surveillance
  • Rédaction de rapports d’anomalie
  • Etc.

Agent cynophile :

Personne chargée d’assurer la protection des biens et des personnes en compagnie d’un chien dressé.

Ce lexique de la sécurité en entreprise regroupe non seulement les différents systèmes d’alarme destinés à empêcher et à avertir en cas d’effractions dans les locaux, mais aussi les dispositifs chargés de prévenir les salariés et les responsables en cas d’anomalie constatée.

Le guide des systèmes d'alarmes et leurs définitions.

Le guide des systèmes d’alarme :

Les alarmes peuvent être :

  • Générales (signal sonore qui prévient les occupants et les responsables d’une anomalie)
  • Sélectives (seule une certaine catégorie de personnel sera prévenu du déclenchement)
  • Restreintes (Signal sonore et visuel qui avertit, grâce à un report sur le Système de Sécurité Incendie, uniquement les agents de sécurité, les responsables ou le personnel désigné de l’existence et de la localisation d’un sinistre)

Les alarmes sont réparties en plusieurs catégories selon la fonction qui leur est destinée, anti-intrusion, incendie, gaz, inondation.

Anti-intrusion :

Équipement qui détecte immédiatement la présence d’un intrus dans les locaux et envoie un signal sonore par l’intermédiaire de sirènes dans les bâtiments pour prévenir les responsables et les agents de sécurité d’une présence non désirée dans l’entreprise. Ce système envoie également une information à la télésurveillance et il comprend :

  • Une centrale
  • Des détecteurs d’ouverture et de mouvement
  • Des sirènes

La sécurité en entreprise est renforcée également par un équipement anti-incendie. Sa mission est de détecter un départ de feu et d’avertir, grâce à des détecteurs de chaleur et de fumée reliés à des sirènes, les occupants qu’ils doivent quitter les lieux aussi vite que possible.

Les détecteurs de gaz envoient l’information à une centrale qui va avertir les employés d’un danger pour leur santé (émission de gaz nocif et dangereux pour la santé comme le propane, le butane ou le monoxyde de carbone).

Le dispositif contre les inondations est composé d’une sonde externe pour les modèles sans fils ou d’électrodes placées das un boitier pour les modèles autonomes qui vont envoyer une information lorsque de l’eau va être détectée et émettre ensuite un signal sonore afin de prévenir les occupants.

Alerte :

Signal qui prévient de la menace d’un danger et invite à prendre les mesures pour y faire face (alerte à la bombe, au feu…) comme prévenir un service public de lutte contre l’incendie.

Alimentation :

Dispositif qui fournit l’énergie électrique nécessaire au bon fonctionnement des installations de sécurité.

Antenne :

Élément qui transmet les ondes radio entre les différents composants du système de sécurité.

Anti-vol :

Équipement de sécurité destiné à empêcher les vols. Les anti-vols sont attachés aux produits et reliés aux portiques de sécurité qui vont déclencher une sirène aussitôt qu’une tentative de fraude sera détectée.

Auto-protection :

Les composants de l’installation possèdent une autosurveillance en cas d’ouverture des coffrets, de coupure ou d’arrachement des câbles. Ces composants sont gérés par la centrale 24h/24. Cette dernière envoie une information et prévient les responsables aussitôt qu’un problème est détecté.

Badge :

Carte plastique doté d’une piste magnétique et d’une puce remis uniquement aux personnes habilitées à pénétrer dans les locaux. Permet de filtrer les entrées et les sorties du personnel ainsi que des visiteurs dans les entreprises.

Badgeuse :

Boitier électrique placé à l’entrée des locaux pour identifier les possesseurs des badges et autoriser ou non l’accès. Cet équipement est relié à un système d’exploitation et peut enregistrer des données telles que les heures de prise et de fin de poste des employés, les tentatives d’accès non autorisées, etc.

Baie :

Ouverture pratiquée dans un mur ou une toiture pour permettre le passage de personnes ou l’éclairage des bâtiments.

Balisage :

Action de signaler les différents dangers tels que les obstacles ou les objets susceptibles de provoquer un accident en les rendant visibles grâce à des barrières, des plots, des cônes, ou à l’aide d’un marquage au sol (voies de cheminement et d’évacuation du personnel).

Barreau :

Élément en fer forgé plein, généralement sous forme de tube, placé devant une porte ou une fenêtre pour en sécuriser l’accès.

Barrière :

Équipement permettant de délimiter et de sécuriser l’accès à une entreprise. Les barrières séparent les voies piétonnes de celles des véhicules pour protéger les bâtiments et les personnes et limiter les risques d’accidents et de collisions.

Barre anti-panique :

Dispositif d’ouverture de secours situé sur une porte fermée de l’extérieur et qui consiste à appuyer sur une barre pour sortir.

Bi-fréquence :

Ondes radio d’un système d’alarme émises sur deux fréquences distinctes.

Biométrie :

Technologie informatique qui permet de reconnaître automatiquement une personne en analysant le visage, la voix, les empreintes digitales, le réseau veineux ou certaines parties de l’œil (iris). Cette technologie analyse les changements physiques du corps humain dans le temps et fournit des données extrêmement précises.

Bloc-salle :

On parle de « Bloc-salle » dans les Établissements Recevant du Public (ERP), les parties de l’établissement accessibles au public comme les halls, les foyers ou les dégagements.

Caméra de surveillance :

Appareil placé à l’extérieur et/ou à l’intérieur d’une entreprise pour filmer les déplacements des visiteurs et employés ainsi que les zones où sont entreposés les biens. Les caméras permettent de relever toute activité suspecte et donnent la possibilité aux responsables d’agir en conséquence.

Capteur sismique :

Système de surveillance qui détecte les vibrations provoquées par les déformations des sols.

Carte clé :

Clef électronique utilisée pour pénétrer dans un local sans avoir à entrer un code.

Centrale intrusion :

Boitier qui commande tout le système d’alarme et permet de traiter les informations et de les transmettre.

Clapet :

Élément d’obturation en position d’attente relié au Système de Sécurité Incendie et destiné au compartimentage.

Clavier à code :

Les utilisateurs désireux de pénétrer dans le local sécurisé doivent entrer un code secret à l’aide d’un boîtier électronique composé de touches.

Clôture :

Enceinte qui entoure un terrain pour en délimiter l’accès. Il peut s’agir d’un mur, d’une haie, d’un grillage, d’une palissade. Le but pour une entreprise est de sécuriser l’accès aux bâtiments, de dissuader les cambrioleurs et d’empêcher toute tentative d’effraction.

Conduit :

Volume fermé qui sert au passage d’un fluide précis.

Cylindre électronique :

Les utilisateurs ont à leur disposition un émetteur qui va envoyer une information à distance et actionner un cylindre placé à l’intérieur d’une serrure pour l’ouvrir ou la verrouiller.

Déclencheur Manuel (DM) :

Boitier destiné à signaler la présence d’un incendie. La personne qui constate un début d’incendie va appuyer sur le bouton et cette action va envoyer une information aux différents équipements de détection incendie situés dans l’entreprise qui vont agir en conséquence.

Sécurité en entreprise : l'éclairage et les detecteurs

Zoom sur les détecteurs :

Pour compléter le glossaire, il est nécessaire de faire le point sur les différents détecteurs qui équipent une entreprise.

Détecteur d’eau :

Appareil composé d’un capteur d’eau qui transmet un message à la centrale dans le cas d’une inondation. Est toujours placé au niveau le plus bas pour prévenir d’un dégât des eaux.

Détecteur de bris de vitre :

Un capteur transmet une information à la centrale lorsqu’une vitre est brisée. Le capteur peut être :

  • Passif
  • Actif
  • Acoustique

Détecteur de fumée et d’incendie :

Les capteurs sont sensibles aux particules de fumée qui se trouvent dans l’air (souvent les gaz toxiques). Les détecteurs de chaleur signalent une augmentation rapide de la température ou réagissent lorsqu’une température maximale est atteinte (plus de 60 degrés par exemple).

Détecteur de mouvements :

Également appelé détecteur de présence, les capteurs détectent la présence de volume et le déplacement dans une zone grâce à l’infrarouge. Le détecteur de mouvements est relié à la centrale intrusion et communique tout mouvement par radio afin de prévenir les tentatives de cambriolage dans les locaux professionnels.

Détecteur d’ouverture :

Capteur relié à aux portes ou aux fenêtres par exemple, et qui envoie une information à la centrale intrusion aussitôt qu’une ouverture est détectée.

Domotique :

Technologie permettant de contrôler, de programmer et d’automatiser les systèmes nécessaires au fonctionnement optimal de l’entreprise comme par exemple la gestion à distance des caméras de surveillance.

Éclairage :

Source de lumière électrique destinée à rendre visible les zones de travail et de circulation des employés et des visiteurs. L’éclairage peut être anti-panique, d’évacuation, de secours…).

E.R.P (Etablissement Recevant du Public) :

Les E.R.P (établissements recevant du public) sont classés en différents catégories en fonction du nombre de personnes qu’ils peuvent contenir :

  • Catégorie 1 (+ de 1500 personnes)
  • 2 : de 701 à 1500 personnes
  • 3 : de 301 à 700 personnes
  • 4 : – de 300 personnes
  • 5 : chiffres inférieurs à la réglementation

Les E.R.P. sont classés de plus en fonction de leur activité (type R-établissements d’enseignement et de formation, type M- magasins de vente et centres commerciaux…)

Extincteur :

Appareil de lutte contre l’incendie qui projette une substance (agent extincteur) destinée à éteindre un départ de feu. Il en existe 3 catégories : portatifs, fixes et mobiles.

Exutoire de fumée :

Équipement intégré dans un élément de construction destiné à évacuer les fumées et la chaleur et qui sépare l’intérieur des bâtiments de l’extérieur. Il présente un angle supérieur ou égal à 30° par rapport à la verticale.

Façade accessible :

Dans les ERP, la façade accessible représente la face extérieure d’un bâtiment et doit permettre aux services de secours d’intervenir à tous les niveaux. Elle comporte des baies accessibles à chaque niveau.

Film anti-effraction :

Pellicule rigide et autocollante en polyester appliquée sur la face intérieure d’une fenêtre pour renforcer la solidité du vitrage. En cas d’effraction, les films évitent aux fenêtres de voler en éclat.

Garde-corps :

Élément plein ou ajouré placé à hauteur d’appui destiné à éviter les chutes.

Installation :

Montage de la centrale intrusion et de ses composants.

Intrusion :

Se dit de la détection d’une ouverture anormale par l’un des capteurs de l’installation.

Issue de secours :

Porte destinée à l’évacuation du personnel en cas de sinistre.

Levée de doute :

Ronde de surveillance effectuée suite au déclenchement d’une alarme afin d’en connaître les origines.

Porte coupe-feu :

Élément de fermeture destiné, en cas d’incendie, à empêcher ou du moins à retarder au maximum la propagation des flammes dans tout le bâtiment.

Portier audio/vidéo :

Système électronique relié à une caméra permettant d’identifier et de pouvoir autoriser ou non l’accès à une personne désireuse de pénétrer dans les locaux.

Portiques de détection :

Dispositif antivol équipé d’une ou de deux bornes placé à l’entrée d’un magasin ou d’une entreprise pour contrôler le passage des visiteurs et/ou des salariés. Ces portiques fonctionnent avec des marqueurs antivols placés sur les produits en vente qui vont déclencher une sirène si l’antivol n’est pas retiré du produit ou désactivé lorsqu’il passera dans le champ du portique de détection.

Programmation :

Action de régler et paramétrer la centrale.

Robinet d’Incendie Armé (R.I.A) :

Moyen de secours de première intervention destinée à lutter contre les incendies. Il s’agit de tuyaux alimentés en eau sous pression constante (minimum 8 bars).

Serrures sans fil :

Système électronique muni d’un clavier numérique à code permettant de sécuriser une zone déterminée.

Sirène intérieure :

Émetteur de signaux sonores qui se déclenche à l’intérieur des bâtiments.

Sirène extérieure :

Émetteur de signaux sonores qui se déclenche à l’extérieur des bâtiments.

Société de gardiennage :

Prestataire désigné par une entreprise pour sécuriser les bâtiments et qui emploie du personnel spécialisé pour assurer cette fonction (agents de surveillance, rondiers intervenants, agents cynophiles…)

Sprinkler :

Installation fixe d’extinction automatique à eau (permet d’éteindre et de contenir un début d’incendie).

Système de Sécurité Incendie (S.S.I) :

Un S.S.I est le dispositif chargé de détecter, d’informer et d’intervenir dans un établissement en cas d’Incendie (déclenchement des sirènes, de la fermeture des portes coupe-feux, ouverture des exutoires…).

Télésurveillance :

Installation technique permettant de surveiller à distance des lieux, des machines ou des personnes. Cet équipement est relié à une société de télésurveillance qui va se charger de prévenir les responsables en cas de problème dans l’entreprise.

Test cyclique :

Permet une vérification régulière afin de s’assurer que la ligne téléphonique et la centrale fonctionnent de manière optimale.

Transmetteur téléphonique :

Appareil qui va transmettre via une ligne téléphonique un signal d’alerte à la télésurveillance en cas d’anomalie.

Vidéosurveillance :

Système comprenant une ou plusieurs caméras de surveillance placées dans les zones à sécuriser.

Zone :

Nom donné aux différents secteurs d’un bâtiment (hall, escaliers, locaux techniques…).

Zone de détection :

Zone surveillée par un ensemble de détecteurs et/ou de déclencheurs manuels.

Zone partielle :

Paramétrage de la centrale intrusion pour activer/désactiver une zone de détection précise.

Si vous cherchez plus d’informations concernant la sécurité électronique en entreprise, consultez le glossaire spécifique au sujet.

Les différents types d’alarmes pour protéger son entreprise

Quelle alarme pour mon entreprise ? Voici la question que se posent de nombreux responsables face à la recrudescence de vols et tentatives d’effraction. En effet, il faut savoir qu’en France, 44 % des cambriolages ont lieu dans des locaux professionnels.

Les entreprises sont donc exposées à des risques de malveillance (intrusion, vandalisme), mais elles doivent également prendre garde aux risques accidentels comme les incendies et les inondations. La sécurité des locaux, des biens et des personnes est donc une priorité pour les responsables. Les avancées en matière de technologie ont mis au point des systèmes d’alarmes performants pour protéger les entreprises. Mais quels sont ces dispositifs et comment les choisir ?

Quelle alarme pour mon entreprise ?

L’alarme anti-intrusion :

Il s’agit d’un système anti-effraction qui se compose :

  • D’une centrale
  • De détecteurs (de mouvements, d’ouverture, de chocs)
  • De sirènes

Zoom sur la centrale :

La centrale est un boîtier électronique munie d’un clavier à code qui permet de régler les différents paramètres du système de sécurité comme la mise en et hors surveillance des bâtiments, l’activation d’une zone précise…

Ce dispositif est le cœur de l’installation de détection intrusion.

Ses missions sont :

  • De recevoir et d’analyser les signaux provenant des différents détecteurs
  • De déclencher, le cas échéant, un signal sonore local et/ou une sirène à distance.

La finalité de cet équipement est d’élever le niveau de sécurité en entreprise. Ce dispositif est très efficace et très dissuasif car, dès que la sirène va se déclencher, les cambrioleurs vont prendre la fuite dans plus de 80 % des cas. Il peut être couplé à un système de vidéosurveillance pour filmer et enregistrer des zones stratégiques.

Principe de fonctionnement des différents détecteurs :

Le point sur les détecteurs d’ouverture :

Ces détecteurs ont pour but de signaler toute tentative d’intrusion par ouverture des portes ou fenêtres.

Ils peuvent être :

  • Magnétiques : composé de deux éléments , un contact électrique est fixé sur l’huisserie et un puissant aimant est attaché sur l’ouvrant
  • À contact mécanique : un bouton poussoir muni d’un ressort de rappel peut ouvrir un circuit électrique

Les détecteurs de mouvements (volumétriques) :

Les détecteurs de mouvements sont des capteurs infrarouges de présence qui détectent un déplacement ou une élévation de température (par exemple le passage d’un corps humain) à l’intérieur d’un volume. Si tel est le cas, les capteurs vont envoyer une information à la centrale qui va déclencher les sirènes d’alarme.

Les détecteurs de chocs :

Ce sont des capteurs de chocs et de vibrations à courant électrique : le courant passe d’un contact à l’autre par un câble reliant un certain nombre de détecteurs à la centrale intrusion. En cas de bris de glace par exemple, les détecteurs vont le signaler à la centrale qui va aussitôt déclencher la sirène.

Les différents systèmes anti-effractions :

Ils peuvent être :

  • Filaires
  • Sans fil

Même si ces deux équipements ont la même fonction, c’est-à-dire élever le niveau de sécurité en entreprise, il existe des différences entre les deux dispositifs.

Les avantages et les inconvénients des différents systèmes anti-effractions.

Avantages du système filaire :

Les alarmes filaires sont reliées par des câbles et permettent d’équiper les grandes structures comme les usines et les entrepôts. Plus de détecteurs peuvent être utilisés pour ces installations qui offrent plus de fiabilité que les systèmes sans fil.

Les inconvénients de l’installation filaire :

Ce système fonctionne avec le courant électrique et est relié au secteur. Les entreprises doivent donc posséder un groupe électrogène pour prévenir les risques liés aux pannes de courant. De plus, l’installation coûte plus chère qu’avec les modèles sans fil car les câbles doivent être intégrés dans les murs, ce qui demande de gros travaux.

Cet équipement doit être associé à une alarme anti-sabotage. Ainsi, au cas où le coffret serait ouvert ou arraché par un cambrioleur, une alarme pourrait se déclencher. L’alarme anti-sabotage aura pour but de faire fuir les individus malintentionnés et de prévenir les responsables.

Le mieux est de s’équiper de systèmes double fréquences pour contrer les brouillages et d’un équipement de détection du brouillage par signal sonore.

Avantages et inconvénients de l’installation sans fil :

Le système anti-effraction sans fil fonctionne par ondes radio. C’est un équipement peu onéreux qui est facile à installer. L’extension du dispositif est simple car il suffit juste de rajouter des détecteurs et de les connecter à la centrale.

Néanmoins, ce système peut connaître des interférences avec d’autres ondes et peut être brouillé par des cambrioleurs expérimentés. De plus, la communication entre les capteurs peut être perturbée également en fonction de leur éloignement et de l’épaisseur des murs.

Ces appareils n’étant pas reliés au secteur et fonctionnant sur batterie, il faut surveiller le niveau d’énergie de la batterie sous peine de voir l’installation tomber en panne.

Conseils d’installation :

Contre les tentatives de sabotage, le mieux est de placer la centrale à l’abri des regards indiscrets. Les sirènes intérieures et extérieures doivent être placées le plus haut possible afin d’avoir un signal sonore retentissant.

Les autres systèmes d’alarmes pour sécuriser son entreprise :

Pour renforcer la sécurité en entreprise, notamment pour prévenir un départ de feu, il faut installer un Système de Sécurité Incendie (S.S.I).

L’alarme incendie :

Le S.S.I comprend l’ensemble des dispositifs qui servent à :

  • Collecter les informations liées à la sécurité incendie
  • Traiter ces informations
  • Effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité des bâtiments

Le S.S.I est composé de deux parties principales qui sont :

  • Un système de détection incendie (SDI) couplé à des déclencheurs manuels (DM)
  • Un système de mise en sécurité incendie (SMSI)

Le système de détection incendie (SDI) :

La mission du S.D.I. est de déceler et de signaler tout départ d’incendie aussi vite que possible et de mettre en place les équipements de sécurité qui lui sont asservis.

Il est composé :

  • D’une armoire avec un tableau de signalisation
  • D’une détection automatique d’incendie (D.A.I)
  • De déclencheurs manuels (DM)
  • D’un équipement de contrôle et de signalisation (E.C.S)

Il faut savoir que le SDI n’éteint pas l’incendie mais le détecte seulement. C’est le S.M.S.I (système de mise en sécurité incendie) qui se charge des différents asservissements comme le déclenchement du signal d’alarme, l’activation du désenfumage, l’ouverture des exutoires, la fermeture des portes coupe-feux, le compartimentage…).

Les détecteurs incendie (DI) :

Il existe 3 catégories de détecteurs incendie, également appelés capteurs incendie :

  • De chaleur dit thermovélocimétriques et thermostatiques, qui réagissent à une élévation de température
  • De flammes : les détecteurs de flammes optiques
  • De fumée : les détecteurs de fumée optiques

Les capteurs identifient un début d’incendie, donnent le lieu précis de départ du sinistre ce qui va ensuite déclencher l’alarme incendie et la mise en place des asservissements automatiques.

Les déclencheurs manuels :

Les déclencheurs manuels permettent de signaler un départ de feu par n'importe quelle personne qui le constate.

Ce sont des boîtiers de couleur rouge avec un bouton protégé sous verre. Ils sont répartis dans les locaux à chaque niveau et près des issues.

Leur avantage est que n’importe quelle personne qui constate un départ de feu peut le signaler mais l’inconvénient est qu’une personne malintentionnée peut également appuyer sur le bouton afin de déclencher une sirène d’alarme et commander ainsi l’évacuation du public et l’asservissement des dispositifs de sécurité.

Il faut savoir que les S.S.I sont classés en plusieurs catégories en fonction du nombre de personnes que peuvent recevoir les bâtiments. Cela va de la catégorie A (plus de 1500 personnes) à la catégorie E (nombre inférieur au seuil défini par le règlement de sécurité de l’entreprise).

L’alarme gaz :

Cet équipement est équipé de détecteurs placés en hauteur qui vont relever un taux anormal de certains gaz comme le propane, le butane ou encore le monoxyde de carbone qui sont nocifs et dangereux pour la santé.

Les capteurs peuvent être réglés afin de détecter un gaz particulier ou bien ils peuvent effectuer une veille globale et faire la distinction entre les gaz les plus couramment utilisés.

Dès qu’un gaz est repéré et que son taux dépasse le seuil autorisé, des sirènes vont se déclencher pour avertir les personnes afin que celles-ci évacuent les lieux dans les plus brefs délais.

L’alarme inondation :

Ce dispositif est destiné à avertir en cas de dégât des eaux afin de sécuriser les entreprises.

Ce système comprend :

  • Un transmetteur ou émetteur radio placée sur le mur à quelques centimètres au dessus du sol
  • Une sonde externe placée au ras du sol

Dès que l’eau va atteindre un certain niveau, les capteurs vont le signaler aussitôt par l’émission d’un signal sonore.

Cet équipement peut être autonome ou sans fil.

  • Le modèle autonome est un boîtier qui contient deux électrodes qui vont réagir au contact de l’eau.
  • Le modèle sans fil comprend deux électrodes externes associées à une sonde, un transmetteur et un câble qui relie les deux éléments.

Les deux systèmes fonctionnent sur le même principe à la différence que les modèles autonomes coûtent moins chers que ceux sans fil.

L’identification biométrique dans les entreprises

Face aux risques croissants de malveillance comme les vols et les intrusions, les entreprises ont de plus en plus besoin de protéger les personnes et les biens au sein de leurs locaux. C’est ainsi que la sécurité en entreprise doit être renforcée, notamment par la mise en place d’une sécurité électronique de contrôles d’accès pour filtrer tous les individus qui veulent pénétrer dans les bâtiments.

Les avancées en matière de technologie permettent aux entreprises d’avoir recours à la biométrie pour sécuriser les accès. Mais de quoi s’agit-il exactement et quels sont les différents procédés biométriques ?

Qu’est-ce que la biométrie ?

La biométrie est une technologie de pointe qui porte sur l’analyse des caractéristiques physiques ou comportementales propres à chaque individu afin de pouvoir l’identifier.

La technologie biométrique peut être divisée en deux catégories :

  • Les mesures physiologiques
  • Les mesures comportementales

 Les mesures physiologiques

Elles peuvent être biologiques ou morphologiques. En ce qui concerne la morphologie, les mesures reposent sur les analyses de la forme de la main, du doigt, du réseau veineux, des empreintes digitales, de l’iris et de la rétine de l’œil.

Pour les analyses biologiques, il s’agit de mesures de l’ADN, de la salive, du sang, de l’urine (domaine médical et sportif pour le contrôle du dopage).

Les mesures comportementales

Elles comprennent :

  • La reconnaissance vocale
  • Le bruit des pas
  • La démarche
  • La gestuelle
  • La dynamique des signatures (inclinaison du stylo, vitesse de déplacement, pression exercée…)

La biométrie est une technologie efficace qui est de plus en plus utilisée dans les entreprises pour augmenter le niveau de sécurité. Elle est étroitement liée à l’utilisation de l’informatique. Les données sont en effet enregistrées dans des fichiers et offrent une identification rapide et sûre qui garantit à la fois confort et simplicité d’utilisation.

L’utilisation des différentes techniques suscite des recherches et des améliorations constantes. Néanmoins, les différentes analyses ne proposent pas le même niveau de fiabilité. On estime que les données physiologiques offrent plus de stabilité en terme de résultat.

Les différents contrôles d’accès biométriques

L’identification biométrique est réalisée dans le cadre du contrôle d’accès au moyen de lecteurs et de scanners perfectionnés pour assurer la sécurité. L’équipement authentifie l’utilisateur et autorise ou non l’accès à une zone sécurisée.

L’identification biométrique est une alternative plus fiable que le port de badges car chaque individu possède ses propres caractéristiques physiques qui ne peuvent être changées ou volées alors que les utilisateurs peuvent perdre ou oublier leur badge.

Par exemple, la prise d’empreintes digitales peut être liée à une base de données afin de vérifier les antécédents des personnes.

La reconnaissance de la forme de la main

Cet équipement biométrique est composé d’un lecteur électronique capable d’identifier une personne grâce à une image en trois dimensions de la main. Dès qu’un utilisateur s’enregistre, l’appareil prend en compte une centaine de points de mesure dont la longueur et l’épaisseur des doigts, la forme de la main, des articulations et les convertis en un algorithme propre à l’individu.

Cette technique est bien acceptée par les utilisateurs et est très fiable.

La reconnaissance digitale : la technique la plus répandue actuellement dans le monde

La reconnaissance de l’empreinte digitale

Il s’agit de la technique la plus répandue actuellement dans le monde. La petite taille des lecteurs d’empreinte permet de les intégrer aisément dans les locaux professionnels. Le lecteur enregistre ici les crêtes et les sillons de l’épiderme.

Il faut savoir que cette technique est réglementée en France car il est interdit de posséder un fichier contenant des empreintes digitales. La taille de l’empreinte doit être conservée sur une carte que la personne gardera précieusement sur elle. La biométrie montre ici l’une de ses limites car, dans ce cas, il est impossible de supprimer complètement les cartes, codes ou clefs. De plus, en cas de coupure ou d’altération des doigts, les données seront faussées.

La reconnaissance du visage

Cet équipement prend une photo du visage et cartographie les différentes parties uniques à chaque personne comme le nez ou la bouche. Cette technologie de sécurité électronique est de plus en plus présente dans les entreprises et offre, en plus du confort d’utilisation, un bon niveau de fiabilité.

La reconnaissance du réseau veineux

Cette technologie identifie l’utilisateur grâce à un lecteur qui analyse la forme de la paume de la main et le réseau des veines. Même si elle est fiable, cette technique n’est pas préconisée au cas où les personnes subissent de gros écarts de température à cause du risque de dilatation des veines.

La reconnaissance de l’œil

Un capteur biométrique analyse la rétine ou l’iris de l’œil en le scannant. La biométrie par l’iris assure un très haut niveau de sécurité car la stabilité s’étend sur toute la vie des individus. C’est donc une technologie extrêmement fiable.

Comment installer un contrôle d’accès d identification biométrique ?

Contrôle CNIL et données biométriques en entreprise

L’entreprise désireuse de mettre en place un contrôle d’accès biométrique pour sécuriser ses locaux doit demander une autorisation auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

Le contrôle d'accès biométrique pour assurer la sécurité en entreprise.

Pour les cas suivants, l’entreprise ne devra adresser à la CNIL qu’une déclaration de conformité :

  • Le réseau veineux pour contrôler l’accès dans les bâtiments sur les lieux de travail
  • L’empreinte digitale (conservée sur un support individuel gardé par le salarié concerné)
  • La forme de la main (pour accéder aux locaux de travail et de restauration)

Il faut savoir que le relevé de données biométriques en entreprise consistant à contrôler les horaires de travail des employés doit être demandé au préalable auprès de la CNIL.

Comment installer un contrôle d’accès d’identification biométrique par vérification des empreintes digitales sur les lieux de travail ?

Le contrôle CNIL n’autorise la mise en place d’un lecteur d’empreintes digitales dans les locaux seulement si ce dispositif est justifié par un impératif de sécurité élevé.

Cet équipement doit répondre aux exigences suivantes :

  • Les risques touchant l’atteinte aux libertés doivent être proportionnels à chaque individu
  • L’identification doit être particulièrement fiable
  • Le contrôle d’accès doit être limité à une zone précise et ne doit concerné qu’un nombre limité de personnes (par exemple dans les centrales nucléaires)
  • Les personnes doivent être informées au préalable du contrôle biométrique

Dès que la CNIL a donné son autorisation, l’employeur doit, avant de faire installer le lecteur biométrique, informer et consulter les représentants du personnel de l’entreprise.

Afin d’améliorer la sécurité en entreprise, le meilleur choix pour avoir un contrôle d’accès efficace semble de combiner le dispositif biométrique à un autre système comme les cartes à puce, les badges…

Caméras analogiques ou IP pour protéger les entreprises ?

Près de 100 000 locaux professionnels ont été cambriolés en France en 2016 ! (d’après Homeprotection). Face à ces chiffres alarmants, les responsables d’entreprise doivent renforcer la sécurité de leurs bâtiments aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur afin de dissuader les cambrioleurs et empêcher toute tentative d’effraction.

Des dispositifs ont été mis en place afin de protéger physiquement les entreprises comme les portails, clôtures et les éclairages extérieurs d’une part, et des équipements efficaces qui vont assurer une protection électronique comme des systèmes d’alarmes sophistiqués couplés à des systèmes de vidéosurveillance d’autre part.

Il faut savoir qu’une entreprise équipée de caméras de surveillance verra le risque de cambriolages au sein de ses locaux divisé par 7.

Il existe deux types de caméras pour assurer la sécurité en entreprise : les modèles analogiques et les modèles numériques ou caméra IP Internet Protocol. Mais comment fonctionnent-elles et quelles sont les différences qui les caractérisent ?

Quelles caméras choisir en entreprise ? Faut-il s’équiper en caméra analogique ou numérique ?

Petit historique des systèmes de vidéosurveillance

Les caméras analogiques sont nées bien avant les caméras numériques. Le système de vidéosurveillance analogique est aujourd’hui encore plus répandu que l’équipement numérique dans les entreprises.

Cela s’explique par le fait que les entreprises ont eu un réel besoin d’augmenter leur niveau de sécurité avant la globalisation d’internet qui n’est réellement apparu que dans les années 90.

La technologie IP utilisant le réseau internet a connu un véritable essor à la naissance du haut débit, soit dans les années 2000. La technologie analogique ayant eu le temps de se développer quelques années auparavant, il est donc normal que les caméras analogiques soient actuellement plus répandues que leurs homologues numériques.

Fonctionnement des caméras analogiques et avantages et inconvénients de ces équipements

Le système de vidéosurveillance analogique fonctionne avec des caméras dont la mission est de filmer les mouvements et de transmettre l’information à un poste central qui va les enregistrer à l’aide d’un magnétoscope ou d’un enregistreur numérique (DVR).

Ce système comprend :

  • Une ou plusieurs caméras intérieures et/ou extérieures infrarouges et standards
  • Un dispositif d’enregistrement
  • Un câble coaxial qui va servir à transférer les images

Les avantages relatifs aux caméras analogiques

En plus de renforcer la sécurité en entreprise, ces caméras présentent des avantages non négligeables. En effet, elles peuvent être utilisées pour les installations qui nécessitent de nombreuses caméras (plus de 10).

Ces caméras étant très présentes sur le marché, de nombreux choix de formes et couleurs sont disponibles. Les responsables d’entreprise auront donc plus de chances de trouver le dispositif qui correspond le mieux à leurs attentes.

Le prix caméra analogique est généralement moins cher que le prix caméra IP. La technologie analogique étant plus ancienne, les coûts de fabrication sont moindres car les modèles IP réclament une technologie plus avancée, et donc plus onéreuse.

La plupart des marques et des modèles sont compatibles entre eux et peuvent être associées à un système d’alarme.

Il est désormais possible de passer de la caméra analogique vers caméra IP sans avoir à changer tout le matériel. Il suffit juste d’installer une carte télé dans l’ordinateur ou un magnétoscope numérique (DVR) qui sera capable de convertir les signaux analogiques en signaux numériques : les images numérisées pourront ainsi être conservées dans l’ordinateur.

Passer de la caméra analogique vers caméra IP est une opération simple.L’installation et la maintenance de ce système sont faciles et nécessitent peu de connaissances techniques.

Le rendu des images est net et les caméras fonctionnent correctement sous différentes luminosités.

Elles sont moins sensibles aux vibrations (utiles en cas de vent si elles sont placées sur un parking extérieur par exemple).

Les inconvénients des caméras analogiques

  • Les modèles analogiques manquent souvent de fonctions avancées comme l’audio ou le zoom.
  • Il est impossible de les gérer à distance (installation, maintenance…).
  • L’installation de tout le système est plus chère que pour un équipement IP car il faut mettre les câbles dans les murs, ce qui demande de gros travaux.
  • Les caméras perdent en netteté sur des distances plus longues.
  • Les capacités d’enregistrement sont limitées dans la durée.
  • Les détails sont difficilement lisibles.

Pour les vidéosurveillances sur longues distances, en cas d’une installation sans fil, le système aura du mal à transmettre les données au-delà de 100 mètres et, pour les distances supérieures à 500 mètres dotées d’un équipement filaire, il faudra passer par des systèmes capables de convertir le signal.

Faire la différence entre caméras analogiques et numériques en listant les avantages et les inconvénients.

Un système sans fil peut connaître des interférences et se voir parasité par un appareil GSM par exemple. Si le cas se produit, les images pourront être captées par d’autres dispositifs, ce qui pose donc un problème de confidentialité.

Comment fonctionnement les caméras numériques et quels sont les avantages et inconvénients de ces équipements ?

Les caméras IP Internet Protocol fonctionnent avec le réseau informatique (internet, intranet, LAN, VPN…). Ces « caméras réseaux » sont reliées à un serveur de vidéosurveillance qui récupère les images et les stocke sur un disque dur. Une caméra IP ou caméra réseau diffuse la vidéo directement sur un réseau ethernet.

S’équiper en caméra analogique ou numérique dépend des besoins en surveillance dans les entreprises.

Quels sont les avantages des caméras IP ?

La caméra IP est reliée à un serveur central (grâce à une connexion wi-fi ou un câble RJ45) qui est capable de gérer plusieurs sites éloignés géographiquement les uns des autres.

Une caméra IP possède sa propre adresse internet. Elle peut ainsi être reconnue sur le réseau et il est possible de la consulter depuis n’importe quel ordinateur.

Les coûts d’installation et de maintenance sont réduits. L’installation est simplifiée car le périphérique réseau utilise les câblages existants.

La caméra IP possède une excellente qualité d’image et ce même en entrée de gamme. La définition en pixels est quatre fois plus élevée qu’avec un équipement analogique et peut aller jusqu’à 10 mégapixels contre 0.4 seulement avec une caméra analogique. Donc le zoom avec un appareil IP permet d’obtenir des détails précis.

D’autres avantages caméras IP sont que les utilisateurs peuvent commander à distance certaines fonctions comme :

  • Le réglage
  • L’activation ou la désactivation de la ou des caméras
  • Le zoom et déplacement motorisé
  • Le paramétrage de la mise au point et du mode d’obturation et d’exposition

Les données enregistrées sur le disque dur sont illimitées et peuvent être visionnées n’importe quand et sans limitation de durée.

Les utilisateurs peuvent donc surveiller leur entreprise en temps réel grâce à un simple navigateur internet et à un logiciel de traitement des images installé au préalable.

De plus, le dispositif peut être paramétré en fonction des besoins de l’utilisateur :

  • prise de photos
  • association avec le système d’alarme ou les détecteurs de mouvement, d’intrusion ou de chaleur
  • alerte par SMS en cas de déclenchement d’alarme sur l’ordinateur ou le smartphone
  • enregistrement vidéo permanent ou uniquement en cas de déclenchement d’alarme…

Les inconvénients propres aux caméras IP :

Les inconvénients caméras IP sont les suivants :

  • Le prix d’une caméra avoisine les 200 euros.
  • L’installation nécessite l’intervention d’un informaticien car le paramétrage requiert de solides connaissances en informatique.

Il existe moins de choix dans les modèles IP que pour les modèles analogiques.

Ce type d’installations est surtout réservé aux installations ne nécessitant pas un grand nombre de caméras et dont le réseau est déjà solidement équipé en informatique.

Sécurité en entreprise et caméras.

Avant d’opter pour une caméra analogique ou IP, il est donc nécessaire de se poser les bonnes questions car il y a des différences majeures entre les deux équipements. Le type de caméra à choisir dépendra de son usage, de la taille de l’entreprise et des besoins en surveillance. Il semblerait que la technologie analogique laisse peu à peu la place à la technologie IP, plus flexible et plus évolutive.