Comment protéger son entreprise des effractions ?

En France ont lieu 985 cambriolages par jour, soit un cambriolage toutes les 1.5 minutes, et ils se produisent dans 44 % des cas dans des entreprises et locaux professionnels. De plus, ces chiffres sont en constante augmentation.

Les nouvelles technologies permettant de protéger votre entreprise des effractions

Fort heureusement, il existe des moyens pour pallier aux effractions et mieux protéger son entreprise, notamment grâce à certaines avancées technologiques pour contrer les personnes malintentionnées.

Il faut savoir que la mise en place d’un système d’alarme sophistiqué est l’une des solutions les plus efficaces pour protéger ses biens.

La technologie au service des entreprises

Grâce aux progrès réalisés en matière de technologie, les locaux peuvent être protégés électroniquement.

Comment ?

En faisant installer un système d’alarme anti-intrusion à l’intérieur même des bâtiments.

Qu’est-ce qu’un système d’alarme anti-intrusion ?

Il s’agit d‘un système dont la fonction est de détecter une intrusion. Lorsqu’un mouvement ou l’ouverture d’une porte ou d’une fenêtre est détecté dans les locaux, une alarme va se déclencher immédiatement.

Dans 80 % des cas, le déclenchement des sirènes effraient les voleurs et les fait fuir.

Ce type d’installation se compose :

  • D’une centrale
  • De détecteurs volumétriques
  • De détecteurs d’ouverture
  • D’une sirène

Une centrale est un boîtier électronique pour régler les différents paramètres de l’alarme.

Les détecteurs volumétriques vont capter les mouvements et envoyer les informations à la centrale dès qu’une personne va se déplacer dans les locaux. Les détecteurs d’ouverture vont se déclencher aussitôt qu’une porte ou une fenêtre va être forcée.

Les sirènes vont se déclencher pour faire fuir les cambrioleurs et avertir les agents de sécurité.

Les différents systèmes d’alarme

Il existe plusieurs sortes de systèmes d’alarmes anti-effraction:

  • Filaires
  • Sans fils

Choisir une alarme anti-intrusion permet de renforcer la sécurité dans une entreprise. Même si les deux systèmes ont les mêmes fonctions, on peut distinguer des différences entre les deux.

Les alarmes filaires sont reliées par des câbles et sont utilisées pour les structures de grandes tailles comme les usines et les grands entrepôts. Ces installations permettent d’intégrer plus de détecteurs mais elles coûtent néanmoins plus chers car les câbles doivent la plupart du temps être intégrés dans les murs.

Ces systèmes sont plus fiables que les installations sans fil qui sont plutôt réservées aux bâtiments de petite et moyenne taille. L’intérêt de ces dernières est leur coût et le fait qu’elles sont moins contraignantes à poser.

Bon à savoir

Les système sans fil fonctionnent sur batterie et ne sont pas reliés au courant. Ils peuvent être neutralisés facilement et il faut vérifier régulièrement le bon état des batteries. De plus, ils ne sont pas homologués par les assurances.

Les alarmes filaires sont reliées au secteur et les entreprises doivent posséder un groupe électrogène en cas de coupure de courant.

D’autres procédés technologiques peuvent être installés pour renforcer la sécurité d’une entreprise. Quels sont-ils ?

Les équipements qui viennent compléter les système d’alarme

Un système de vidéosurveillance peut être installé. Il se compose d’une ou de plusieurs caméras qui vont permettre de surveiller les zones désirées. Un joystick permettra de diriger les caméras et des fonctions de zoom pourront s’avérer utiles.

Il comprend également un écran d’ordinateur pour visualiser les différentes zones. A cela peut s’ajouter un enregistreur numérique qui peut se révéler fort pratique pour consulter les vidéos ultérieurement.

A noter

Lorsqu’une caméra filme une zone ouverte au public, une demande d’autorisation en préfecture doit être déposée.

Pour les zones privées, atelier, réserve, parking du personnel… et c’est le cas dans les entreprises, une demande doit être faite auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).

Il est possible également de placer des détecteurs de mouvement extérieurs avec vision infrarouge pour détecter une présence la nuit.

Les sociétés doivent veiller aussi à protéger leurs données afin qu’elles ne soient pas piratées et fournies à des tiers. Elles doivent sécurisées leur réseau intranet en installant des logiciels de détection d’intrusion comme par exemple:

  • Tripwire
  • Snort
  • Logcheck 1.1.1

Ces petites applications sont très pratiques dans la prévention des intrusions car elles vont détecter les tentatives d’attaques et prévenir le service informatique qui agira en conséquence.

Protéger physiquement son entreprise

Pour prévenir les cambriolages, vu que les malfaiteurs préfèrent agir de nuit et qu’ils abandonneront au bout de 5 minutes s’ils ne parviennent à pénétrer dans les locaux, les solutions suivantes peuvent être apportées :

  • Installer une clôture et un portail solides
  • Bien éclairer l’extérieur des bâtiments
  • Installer des rideaux mécaniques ou des portes blindées
  • Protéger les baies vitrées par des barreaux
  • Poser des films anti-effractions sur les vitres

Depuis quelques années, les entreprises font de plus en plus appel à des sociétés de gardiennage. Ces prestataires répondent à la demande du client en proposant des services adaptés à ses besoins.

Les agents pourront assurer une présence physique depuis un poste de garde et effectuer des rondes de sécurité, avec vérification des ouvrants, la mise en et hors service des bâtiments par exemple.

Si la présence d’un agent 24h/24 n’est pas requise, en cas de déclenchement d’une alarme intrusion, le signal sera envoyé à un centre de télésurveillance qui fera appel à des rondiers intervenants qui viendront sur le site vérifier la cause du déclenchement.

Protéger physiquement son entreprise pour prévenir des cambriolages.

Systèmes d’alarme et législation 

En prévention des intrusions et pour garantir la sécurité d’une entreprise, il faut choisir les bonnes normes et certifications existantes. Pour ce faire, le mieux est de commencer par évaluer le taux de vulnérabilité de votre société.

Quels biens renferment les entrepôts et quelle est leur valeur ? Où sont situés les bâtiments ? Sont-ils isolés ? La sécurité de votre entreprise devra être adaptée en fonction du diagnostic.

Aucune législation en vigueur n’impose l’installation d’un système d’alarme. Cependant, des certifications existent qui protègent et garantissent des produits de qualité au consommateur. Ces certifications concernent aussi bien le matériel que la prestation délivrée par une entreprise.

Si vos locaux renferment des biens dont le montant à protéger par la compagnie d’assurance est important, l’assureur peut demander à ce que soit installé un système d’alarme certifié avec la norme A2P (Alarme Protection Prévention). Ou bien vous pourrez bénéficier de réductions sur vos cotisations si vous faites poser un système A2P.

Qu’est-ce que la norme A2P ?

C’est la norme qui garantit la qualité des produits. Elle est délivrée depuis 1984 par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection) et comprend 3 niveaux:

  • NF A2P 1
  • NF A2P 2
  • NF A2P 3

Le premier niveau s’adresse surtout aux particuliers. C’est le niveau de sécurité le plus faible. Il concerne les domiciles qui ne renferment pas de biens de grande valeur.

Le second niveau sera surtout choisi par les petits commerçants ou les particuliers qui possèdent des biens ayant déjà une valeur plus importante.

Enfin, le troisième niveau est le niveau le plus élevé en terme de sécurité. Il s’adresse aux commerces et entreprises qui possèdent des biens dont le montant atteint des sommes élevées.

Les points clés à retenir :

  • Commencer par évaluer le taux de vulnérabilité de votre société pour mettre en place un système adapté à votre diagnostic. 
  • Protéger votre entreprise physiquement pour dissuader rapidement des cambriolages.
  • N’oubliez pas de mettre en place un système pour protéger vos données numériques également et éviter toute sorte de piratage. 

Les systèmes de sécurité en entreprise et leur certification

Les normes et certifications représentent des atouts stratégiques pour les entreprises et leur confèrent des avantages concernant le management et la qualité. Le fait d’adhérer aux normes permet aux entreprises de développer leurs performances et d’être reconnues par les clients pour leurs prestations de qualité.

Dans le domaine de la sécurité privée, le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS) a élaboré un document de synthèse dressant une liste des normes dédiées à professionnaliser le secteur et à optimiser la qualité des services offerts par les sociétés de sécurité privées. Le point sur ces différentes certifications.

Les normes de sécurité en entreprise

Par définition, une norme est un document officiel réalisée par un organisme agréé. Il existe des établissements spécialisés dans la rédaction de ces normes, ce sont les organismes de normalisation. L’AFNOR et l’ISO en font partie.

La certification norme ISO 9001

Les normes ISO (Organisation Internationale de Normalisation) sont nées en 1987 pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Ces normes ont été revues depuis, notamment en 1994 et 2000, pour s’adapter aux besoins du marché.

La norme ISO 9001 enveloppe l’ensemble du processus qui permet de développer un produit et tout le service de commercialisation de ce produit.

Les certifications ISO 9001 sont reconnues au niveau international et garantissent la qualité concernant :

  • L’environnement
  • La production
  • Le management
  • L’organisation

Cette certification sécurité ISO 9001 permet de promouvoir la compétitivité des entreprises qui peuvent vendre leurs produits au niveau international. Les entreprises certifiées ISO 9001 sont soumises à des contrôles qualité et s’engagent à respecter une amélioration continue.

La norme ISO 14001

Cette certification sécurité garantit que la production et l’organisation de l’entreprise répondent aux exigences de management environnemental. Cette norme atteste que l’entreprise :

  • a un système de gestion écologique efficace
  • s’engage à mettre à jour sa politique environnementale afin d’accroître sa performance à ce niveau
  • va démontrer sa conformité à la norme grâce à l’élaboration d’un dossier de suivi

Les certifications MASE et OHSAS 18001

La certification MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises) identifie les risques sécurité et environnementaux tandis que l’OHSAS (Série d’Evaluation de la Santé et de la Sécurité au Travail) porte essentiellement sur la sécurité des salariés.

Néanmoins, ces 2 normes sécurité exigent l’établissement de plans de prévention, du traitement du document Unique (DU) et des risques principaux inhérents à la sécurité en entreprise.

Il faut noter que le système de management imposé par ces 2 normes sécurité est compatible avec celui de la norme ISO 9001 et comprend :

  • Le fonctionnement et la mise en oeuvre (prévention des risques, questions sur les ressources et compétences…)
  • La politique santé et sécurité au travail
  • L’identification des risques, leur évaluation et les moyens pour les maîtriser
  • Les mesures de vérification (surveillance des performances et analyse de leur conformité, audits internes et enquêtes en cas d’incidents)

Le référentiel MASE traite d’avantage de l’implication de la direction et des compétences professionnelles des sous-traitants et met l’accent sur les procédures d’analyse mises en place en cas d’accidents du travail.

La certification NF service 241

Cette certification garantit la rigueur, la transparence et l’intégrité des activités des entreprises de gardiennage, de surveillance et de transports de fonds.

Les entreprises font intervenir des sociétés de gardiennage pour protéger leurs biens et leurs employés et font installer des systèmes anti-effractions et des dispositifs en prévention des intrusions comme des systèmes d’alarme. Mais ces équipements doivent répondre à des règles de sécurité et à des normes précises.

L’APSAD et le CNPP

La certification APSAD (Assemblée Plénière des Sociétés d’Assurances Dommages) définit les normes à respecter par tous les professionnels qui fournissent des services destinés à diminuer les risques de malveillance et d’incendie. Cette certification est délivrée par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection).

L’équipement pour protéger les entreprises

La loi oblige les entreprises à s’équiper d’un Système de sécurité Incendie (SSI).

De même, les entreprises doivent installer du matériel de lutte contre les incendies et cet équipement doit répondre aux 3 exigences suivantes :

  • La prévention des incendies
  • L’extinction et l’évacuation des salariés et du public
  • Les moyens de secours

Les entreprises doivent faire installer un système d’alarme sonore. Ce dispositif va avoir un effet dissuasif et va faire fuir les cambrioleurs dans la majorité des cas dès qu’ils entendront la sirène d’alarme.

Ce système anti-effraction est relié à des détecteurs d’ouverture et de mouvements qui vont activer la sirène d’alarme aussitôt qu’une présence non désirée passera dans le champ de détection.

Pour protéger leur personnel, les dirigeants d’entreprise doivent équiper les locaux de moyens de lutte contre les incendies comme :

  • Des extincteurs
  • Des Robinets d’incendie Armés (RIA)
  • Des porte coupe-feux
  • Des pictogrammes et des panneaux

Le cas des ERP

Ces règles de sécurité concernent notamment les ERP (établissements recevant du public). Il s’agit de locaux qui reçoivent des personnes extérieures en plus du personnel.

Ces règles sont :

  • Construction des bâtiments avec des matériaux présentant une résistance au feu adaptée
  • Posséder au minimum 2 sorties pour permettre l’évacuation rapide des occupants en cas de sinistre
  • Avoir des façades donnant en bordures de voies pour permettre un accès rapide des secours
  • Etre aménagés de manière spécifique pour protéger les occupants

Les dispositifs d’alarme et les moyens de secours doivent être adaptés à la taille des ERP (1 extincteur minimum pour une surface de 150 m2).

Les différents systèmes de sécurité doivent être marqués avec la norme CE. Ce marquage répond à une exigence de conformité avec les normes européennes. Par exemple, pour les détecteurs de fumée, un laboratoire indépendant effectue des tests et garantit la conformité des détecteurs dès la sortie de fabrication.

Ce marquage CE est donc un gage de qualité et les responsables d’entreprise peuvent se fier à la norme CE EN 14 604.

Glossaire sur la protection électronique des entreprises

Glossaire sur la protection électronique des entreprises

16 novembre 2017

Les entreprises sont régulièrement touchées par des problèmes concernant la sécurité, notamment les vols et tentatives d’effraction, les vols de marchandises et de données. Fort heureusement, l’évolution des technologies permet désormais de protéger efficacement les personnes et les biens grâce à des dispositifs sophistiqués. Pour mieux s’y retrouver entre ces différents équipements, retrouvez ci-dessous le glossaire détaillé de la sécurité électronique en entreprise. 

Le guide de la sécurité électronique en entreprise :

Le système d’alarme :

Il existe différents systèmes d’alarme pour assurer la sécurité en entreprise et empêcher l’intrusion de personnes mal-intentionnées ainsi que le vol de marchandises. Ces équipements sont :

  • Les alarmes anti-intrusions
  • Les alarmes incendie
  • Les alarmes gaz
  • Les alarmes inondation

Alarme anti-intrusion :

Ce dispositif électronique a pour but de détecter une intrusion aussi vite que possible et de transmettre rapidement l’information aux responsables, à la télésurveillance ou aux agents de sécurité qui prendront immédiatement les mesures qui s’imposent.

Lorsqu’un mouvement ou une tentative d’ouverture sur une porte ou une fenêtre sécurisée est détectée au sein de l’entreprise, des sirènes vont se déclencher immédiatement. Les voleurs prendront la fuite dans plus de 80 % des cas.

Un système d’alarme anti-intrusion se compose :

  • D’une centrale
  • De détecteurs d’ouverture et de mouvements
  • D’une sirène.

Cet équipement peut être filaire ou sans fil et être associé à des caméras de vidéosurveillance.

Alarme incendie :

Un système d’alarme incendie a pour mission de détecter un départ de feu dans les plus brefs délais et de déclencher une sirène qui va indiquer aux personnes qu’ils doivent évacuer les lieux pour se mettre en sécurité aussi vite que possible.

L’alarme incendie est composée de détecteurs de chaleur et de fumée. Cet équipement se compose d’un Système de Sécurité Incendie qui est placé en général dans le poste de garde ou le PC sécurité.

Alarme gaz :

Ce système détecte la présence dans l’atmosphère des gaz toxiques comme le propane, butane ou encore le monoxyde de carbone qui sont dangereux pour la santé des personnes lorsqu’ils sont inhalés.

Lorsque les détecteurs signalement un problème, ils envoient l’information à une centrale qui va déclencher une alarme pour prévenir les employés d’un danger.

Alarme inondation :

Cet équipement est installé en prévention d’un dégât des eaux. Lorsque l’eau atteint une certaine hauteur dans une entreprise, les détecteurs vont le signaler et déclencher une sirène.

Ce dispositif peut être autonome ou sans fil. la différence entre les deux réside dans le fait que le modèle sans fil doit obligatoirement être relié à une centrale pour fonctionner, tandis que l’équipement autonome est un petit boîtier indépendant avec des électrodes placées dans le boîtier.

Le modèle sans fil comprend une sonde externe ou capteur de fluide placé au niveau du sol et composé de deux électrodes externes, d’un transmetteur et d’un câble qui relie les deux éléments. Lorsque les électrodes vont entrer au contact de l’eau, une sirène d’alarme va se déclencher et les responsables seront prévenus.

Les dispositifs électroniques qui viennent compléter les systèmes d'alarmes.

Les dispositifs électroniques qui complètent les systèmes d’alarmes :

Pour compléter ce glossaire et approfondir le guide de la sécurité électronique en entreprise, il faut savoir que le champs lexical de la sécurité électronique comprend des équipements indispensables qui vont s’ajouter au système d’alarme.

Badges :

Pour garantir un niveau de sécurité optimal en entreprise, un contrôle d’accès doit être effectué afin de n’autoriser que les personnes habilitées à pénétrer dans les locaux.

C’est pour cette raison qu’est remis un badge magnétique uniquement aux personnes autorisées à entrer dans les bâtiments.

Un badge est une carte plastique équipé d’une puce et d’une piste magnétique. Chaque possesseur approche le badge près du lecteur de badge pour entrer. Cette technologie fonctionne avec une lecteur de badge qui permet de filtrer et de contrôler les sorties des visiteurs et du personnel dans les sociétés.

Badgeuse :

La badgeuse est un boîtier relié au courant électrique et apposé généralement à l’entrée des entreprises afin d’identifier les détenteurs des badges et d’autoriser ou non l’accès dans les bâtiments.

La badgeuse est reliée à un système d’exploitation qui enregistre des données telles que les heures d’arrivée et de départ des salariés, les temps de pause, les tentatives d’accès non autorisées…

Biométrie :

La biométrie est une technologie de pointe qui utilise la reconnaissance du visage, de l’iris, de l’empreinte digitale ou du réseau veineux. Les données sont très fiables et analysent l’évolution du corps humain au fil des années et permettent une identification précise.

Caméras de surveillance :

Des caméras sont des appareils placés à divers lieux stratégiques de l’entreprise pour filmer certaines zones de stockage et repérer le déplacement des visiteurs et des employés. Ces caméras sont soit :

  • Numériques (caméras IP
  • Analogiques (webcams

Une caméra IP fonctionne avec le réseau internet et n’a pas besoin d’être reliée à un ordinateur, contrairement à une webcam.

Centrale intrusion :

Boîtier qui permet de régler les paramètres de l’alarme intrusion. Il est composé de :

  • Détecteurs
  • Télécommande
  • Transmetteur GSM

Cylindre électronique :

Il s’agit d’un système dédié à protéger des locaux d’entreprise. Les utilisateurs possèdent un émetteur qui ouvre un cylindre dans une serrure. Utilisé surtout lorsque les bâtiments sont éloignés géographiquement les uns des autres.

Clavier à code :

Seuls les utilisateurs connaissant le code secret peuvent pénétrer dans la zone sécurisée via un clavier électronique composé de touches.

Détecteurs :

Ce sont des capteurs électroniques utilisés pour détecter la présence d’un corps (détecteurs volumétriques) ou d’un phénomène caché qui n’apparaît pas immédiatement (gaz, ondes radioélectriques…). Ils sont placés au niveau des systèmes d’ouverture (portes, fenêtres…) et vont envoyer un signal à la centrale intrusion lorsqu’une tentative d’effraction va être détectée.

Domotique :

Technologie permettant de contrôler, de programmer et d’automatiser les systèmes nécessaires à la sécurité de l’entreprise comme par exemple la gestion à distance des caméras de surveillance (fonction de zoom…).

Logiciels :

Pour lutter contre la cybercriminalité et renforcer leur réseau internet, les entreprises doivent protéger leurs données et s’équiper de programmes informatiques ou logiciels qui vont détecter et empêcher toute tentative d’intrusion comme :

  • Snort
  • Triwire
  • Logcheck 1.1.1

Portier audio/vidéo :

Système relié à une caméra permettant d’identifier la personne désireuse de pénétrer dans l’entreprise avec le son et/ou la voix . Cet interphone peut être sans fil et il existe des modèles capables d’enregistrer les messages d’absence.

Portiques de détection :

Dispositif de sécurité antivol placé à l’entrée d’un magasin ou d’une entreprise pour contrôler le passage des visiteurs. Ces portiques fonctionnent avec des marqueurs antivols placés sur les produits en vente. Lorsqu’une personne avec un marqueur non désactivé franchit le portail de détection, une alarme va se déclencher.

Serrures sans fil :

Système électronique où chaque utilisateur doit rentrer manuellement un code sur un clavier numérique pour accéder à un espace sécurisé. Ces serrures peuvent être paramétrées à distance via une connexion sans fil (mises à jour et changements des codes…).

Système de Sécurité Incendie :

Équipement chargé de collecter, traiter et effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d’un établissement comme par exemple le déclenchement de l’alarme incendie, la fermeture des portes coupe-feux et l’ouverture des sky-dômes.

Télésurveillance :

Système technique structuré en réseau comprenant un dispositif de détection et une alarme pour surveiller à distance des lieux, des machine sou des personnes. Cet équipement est relié à une société de télésurveillance qui va prévenir les responsables et les forces de l’ordre lorsqu’une anomalie sera détectée.

Transmetteur téléphonique :

Appareil qui va envoyer un signal d’alerte au système informatique de la société de télésurveillance.

Vidéosurveillance :

Équipement comprenant une ou plusieurs caméras de surveillance placées dans les espaces à sécuriser.

Sécurité en entreprise : le guide des termes à connaître

Chaque année, en France, ont lieu près de 350 000 cambriolages, dont 60 000 concernent des locaux financiers (selon securitegooddeal), commerciaux ou industriels. Face à ces chiffres en perpétuelle augmentation, la sécurité en entreprise ne doit pas être négligée. Afin de mieux s’y retrouver parmi tous les dispositifs de dissuasion et de protection, il est indispensable d’éditer un glossaire regroupant tous les termes destinés à assurer la protection physique des entreprises.

Lexique de la sécurité en entreprise :

Ce guide comprend les définitions des différents dispositifs et moyens utilisés en entreprise pour se protéger des différents dangers auxquels elles sont exposés quotidiennement. 

Accessibilité :

Depuis la loi du 11 février 2005,l’ ensemble des dispositions mises en oeuvre se base sur une accessibilité généralisée. C’est-à-dire que toute personne, même en situation de handicap, doit pouvoir accéder aux locaux et pouvoir s’y déplacer facilement.

Accès à distance :

Programmation ou maintenance de la centrale d’alarme depuis un ordinateur éloigné.

Activation / désactivation de la centrale :

Action de mettre en ou hors service les alarmes au sein de l’entreprise. Par exemple, lorsque les employés travaillent, les détecteurs volumétriques seront désactivés pour ne pas déclencher la sirène. Les alarmes seront remises en service la nuit pour sécuriser les bâtiments et prévenir en cas d’intrusion.

Affichage :

Écran qui affiche les fonctions de la centrale pour pouvoir la paramétrer.

Agent de sécurité :

Personne chargée d’assurer la protection des biens et des personnes au sein de l’entreprise. Leurs missions sont diverses :

  • Contrôle d’accès
  • Levées de doute
  • Rondes de surveillance
  • Rédaction de rapports d’anomalie
  • Etc.

Agent cynophile :

Personne chargée d’assurer la protection des biens et des personnes en compagnie d’un chien dressé.

Ce lexique de la sécurité en entreprise regroupe non seulement les différents systèmes d’alarme destinés à empêcher et à avertir en cas d’effractions dans les locaux, mais aussi les dispositifs chargés de prévenir les salariés et les responsables en cas d’anomalie constatée.

Le guide des systèmes d'alarmes et leurs définitions.

Le guide des systèmes d’alarme :

Les alarmes peuvent être :

  • Générales (signal sonore qui prévient les occupants et les responsables d’une anomalie)
  • Sélectives (seule une certaine catégorie de personnel sera prévenu du déclenchement)
  • Restreintes (Signal sonore et visuel qui avertit, grâce à un report sur le Système de Sécurité Incendie, uniquement les agents de sécurité, les responsables ou le personnel désigné de l’existence et de la localisation d’un sinistre)

Les alarmes sont réparties en plusieurs catégories selon la fonction qui leur est destinée, anti-intrusion, incendie, gaz, inondation.

Anti-intrusion :

Équipement qui détecte immédiatement la présence d’un intrus dans les locaux et envoie un signal sonore par l’intermédiaire de sirènes dans les bâtiments pour prévenir les responsables et les agents de sécurité d’une présence non désirée dans l’entreprise. Ce système envoie également une information à la télésurveillance et il comprend :

  • Une centrale
  • Des détecteurs d’ouverture et de mouvement
  • Des sirènes

La sécurité en entreprise est renforcée également par un équipement anti-incendie. Sa mission est de détecter un départ de feu et d’avertir, grâce à des détecteurs de chaleur et de fumée reliés à des sirènes, les occupants qu’ils doivent quitter les lieux aussi vite que possible.

Les détecteurs de gaz envoient l’information à une centrale qui va avertir les employés d’un danger pour leur santé (émission de gaz nocif et dangereux pour la santé comme le propane, le butane ou le monoxyde de carbone).

Le dispositif contre les inondations est composé d’une sonde externe pour les modèles sans fils ou d’électrodes placées das un boitier pour les modèles autonomes qui vont envoyer une information lorsque de l’eau va être détectée et émettre ensuite un signal sonore afin de prévenir les occupants.

Alerte :

Signal qui prévient de la menace d’un danger et invite à prendre les mesures pour y faire face (alerte à la bombe, au feu…) comme prévenir un service public de lutte contre l’incendie.

Alimentation :

Dispositif qui fournit l’énergie électrique nécessaire au bon fonctionnement des installations de sécurité.

Antenne :

Élément qui transmet les ondes radio entre les différents composants du système de sécurité.

Anti-vol :

Équipement de sécurité destiné à empêcher les vols. Les anti-vols sont attachés aux produits et reliés aux portiques de sécurité qui vont déclencher une sirène aussitôt qu’une tentative de fraude sera détectée.

Auto-protection :

Les composants de l’installation possèdent une autosurveillance en cas d’ouverture des coffrets, de coupure ou d’arrachement des câbles. Ces composants sont gérés par la centrale 24h/24. Cette dernière envoie une information et prévient les responsables aussitôt qu’un problème est détecté.

Badge :

Carte plastique doté d’une piste magnétique et d’une puce remis uniquement aux personnes habilitées à pénétrer dans les locaux. Permet de filtrer les entrées et les sorties du personnel ainsi que des visiteurs dans les entreprises.

Badgeuse :

Boitier électrique placé à l’entrée des locaux pour identifier les possesseurs des badges et autoriser ou non l’accès. Cet équipement est relié à un système d’exploitation et peut enregistrer des données telles que les heures de prise et de fin de poste des employés, les tentatives d’accès non autorisées, etc.

Baie :

Ouverture pratiquée dans un mur ou une toiture pour permettre le passage de personnes ou l’éclairage des bâtiments.

Balisage :

Action de signaler les différents dangers tels que les obstacles ou les objets susceptibles de provoquer un accident en les rendant visibles grâce à des barrières, des plots, des cônes, ou à l’aide d’un marquage au sol (voies de cheminement et d’évacuation du personnel).

Barreau :

Élément en fer forgé plein, généralement sous forme de tube, placé devant une porte ou une fenêtre pour en sécuriser l’accès.

Barrière :

Équipement permettant de délimiter et de sécuriser l’accès à une entreprise. Les barrières séparent les voies piétonnes de celles des véhicules pour protéger les bâtiments et les personnes et limiter les risques d’accidents et de collisions.

Barre anti-panique :

Dispositif d’ouverture de secours situé sur une porte fermée de l’extérieur et qui consiste à appuyer sur une barre pour sortir.

Bi-fréquence :

Ondes radio d’un système d’alarme émises sur deux fréquences distinctes.

Biométrie :

Technologie informatique qui permet de reconnaître automatiquement une personne en analysant le visage, la voix, les empreintes digitales, le réseau veineux ou certaines parties de l’œil (iris). Cette technologie analyse les changements physiques du corps humain dans le temps et fournit des données extrêmement précises.

Bloc-salle :

On parle de « Bloc-salle » dans les Établissements Recevant du Public (ERP), les parties de l’établissement accessibles au public comme les halls, les foyers ou les dégagements.

Caméra de surveillance :

Appareil placé à l’extérieur et/ou à l’intérieur d’une entreprise pour filmer les déplacements des visiteurs et employés ainsi que les zones où sont entreposés les biens. Les caméras permettent de relever toute activité suspecte et donnent la possibilité aux responsables d’agir en conséquence.

Capteur sismique :

Système de surveillance qui détecte les vibrations provoquées par les déformations des sols.

Carte clé :

Clef électronique utilisée pour pénétrer dans un local sans avoir à entrer un code.

Centrale intrusion :

Boitier qui commande tout le système d’alarme et permet de traiter les informations et de les transmettre.

Clapet :

Élément d’obturation en position d’attente relié au Système de Sécurité Incendie et destiné au compartimentage.

Clavier à code :

Les utilisateurs désireux de pénétrer dans le local sécurisé doivent entrer un code secret à l’aide d’un boîtier électronique composé de touches.

Clôture :

Enceinte qui entoure un terrain pour en délimiter l’accès. Il peut s’agir d’un mur, d’une haie, d’un grillage, d’une palissade. Le but pour une entreprise est de sécuriser l’accès aux bâtiments, de dissuader les cambrioleurs et d’empêcher toute tentative d’effraction.

Conduit :

Volume fermé qui sert au passage d’un fluide précis.

Cylindre électronique :

Les utilisateurs ont à leur disposition un émetteur qui va envoyer une information à distance et actionner un cylindre placé à l’intérieur d’une serrure pour l’ouvrir ou la verrouiller.

Déclencheur Manuel (DM) :

Boitier destiné à signaler la présence d’un incendie. La personne qui constate un début d’incendie va appuyer sur le bouton et cette action va envoyer une information aux différents équipements de détection incendie situés dans l’entreprise qui vont agir en conséquence.

Sécurité en entreprise : l'éclairage et les detecteurs

Zoom sur les détecteurs :

Pour compléter le glossaire, il est nécessaire de faire le point sur les différents détecteurs qui équipent une entreprise.

Détecteur d’eau :

Appareil composé d’un capteur d’eau qui transmet un message à la centrale dans le cas d’une inondation. Est toujours placé au niveau le plus bas pour prévenir d’un dégât des eaux.

Détecteur de bris de vitre :

Un capteur transmet une information à la centrale lorsqu’une vitre est brisée. Le capteur peut être :

  • Passif
  • Actif
  • Acoustique

Détecteur de fumée et d’incendie :

Les capteurs sont sensibles aux particules de fumée qui se trouvent dans l’air (souvent les gaz toxiques). Les détecteurs de chaleur signalent une augmentation rapide de la température ou réagissent lorsqu’une température maximale est atteinte (plus de 60 degrés par exemple).

Détecteur de mouvements :

Également appelé détecteur de présence, les capteurs détectent la présence de volume et le déplacement dans une zone grâce à l’infrarouge. Le détecteur de mouvements est relié à la centrale intrusion et communique tout mouvement par radio afin de prévenir les tentatives de cambriolage dans les locaux professionnels.

Détecteur d’ouverture :

Capteur relié à aux portes ou aux fenêtres par exemple, et qui envoie une information à la centrale intrusion aussitôt qu’une ouverture est détectée.

Domotique :

Technologie permettant de contrôler, de programmer et d’automatiser les systèmes nécessaires au fonctionnement optimal de l’entreprise comme par exemple la gestion à distance des caméras de surveillance.

Éclairage :

Source de lumière électrique destinée à rendre visible les zones de travail et de circulation des employés et des visiteurs. L’éclairage peut être anti-panique, d’évacuation, de secours…).

E.R.P (Etablissement Recevant du Public) :

Les E.R.P (établissements recevant du public) sont classés en différents catégories en fonction du nombre de personnes qu’ils peuvent contenir :

  • Catégorie 1 (+ de 1500 personnes)
  • 2 : de 701 à 1500 personnes
  • 3 : de 301 à 700 personnes
  • 4 : – de 300 personnes
  • 5 : chiffres inférieurs à la réglementation

Les E.R.P. sont classés de plus en fonction de leur activité (type R-établissements d’enseignement et de formation, type M- magasins de vente et centres commerciaux…)

Extincteur :

Appareil de lutte contre l’incendie qui projette une substance (agent extincteur) destinée à éteindre un départ de feu. Il en existe 3 catégories : portatifs, fixes et mobiles.

Exutoire de fumée :

Équipement intégré dans un élément de construction destiné à évacuer les fumées et la chaleur et qui sépare l’intérieur des bâtiments de l’extérieur. Il présente un angle supérieur ou égal à 30° par rapport à la verticale.

Façade accessible :

Dans les ERP, la façade accessible représente la face extérieure d’un bâtiment et doit permettre aux services de secours d’intervenir à tous les niveaux. Elle comporte des baies accessibles à chaque niveau.

Film anti-effraction :

Pellicule rigide et autocollante en polyester appliquée sur la face intérieure d’une fenêtre pour renforcer la solidité du vitrage. En cas d’effraction, les films évitent aux fenêtres de voler en éclat.

Garde-corps :

Élément plein ou ajouré placé à hauteur d’appui destiné à éviter les chutes.

Installation :

Montage de la centrale intrusion et de ses composants.

Intrusion :

Se dit de la détection d’une ouverture anormale par l’un des capteurs de l’installation.

Issue de secours :

Porte destinée à l’évacuation du personnel en cas de sinistre.

Levée de doute :

Ronde de surveillance effectuée suite au déclenchement d’une alarme afin d’en connaître les origines.

Porte coupe-feu :

Élément de fermeture destiné, en cas d’incendie, à empêcher ou du moins à retarder au maximum la propagation des flammes dans tout le bâtiment.

Portier audio/vidéo :

Système électronique relié à une caméra permettant d’identifier et de pouvoir autoriser ou non l’accès à une personne désireuse de pénétrer dans les locaux.

Portiques de détection :

Dispositif antivol équipé d’une ou de deux bornes placé à l’entrée d’un magasin ou d’une entreprise pour contrôler le passage des visiteurs et/ou des salariés. Ces portiques fonctionnent avec des marqueurs antivols placés sur les produits en vente qui vont déclencher une sirène si l’antivol n’est pas retiré du produit ou désactivé lorsqu’il passera dans le champ du portique de détection.

Programmation :

Action de régler et paramétrer la centrale.

Robinet d’Incendie Armé (R.I.A) :

Moyen de secours de première intervention destinée à lutter contre les incendies. Il s’agit de tuyaux alimentés en eau sous pression constante (minimum 8 bars).

Serrures sans fil :

Système électronique muni d’un clavier numérique à code permettant de sécuriser une zone déterminée.

Sirène intérieure :

Émetteur de signaux sonores qui se déclenche à l’intérieur des bâtiments.

Sirène extérieure :

Émetteur de signaux sonores qui se déclenche à l’extérieur des bâtiments.

Société de gardiennage :

Prestataire désigné par une entreprise pour sécuriser les bâtiments et qui emploie du personnel spécialisé pour assurer cette fonction (agents de surveillance, rondiers intervenants, agents cynophiles…)

Sprinkler :

Installation fixe d’extinction automatique à eau (permet d’éteindre et de contenir un début d’incendie).

Système de Sécurité Incendie (S.S.I) :

Un S.S.I est le dispositif chargé de détecter, d’informer et d’intervenir dans un établissement en cas d’Incendie (déclenchement des sirènes, de la fermeture des portes coupe-feux, ouverture des exutoires…).

Télésurveillance :

Installation technique permettant de surveiller à distance des lieux, des machines ou des personnes. Cet équipement est relié à une société de télésurveillance qui va se charger de prévenir les responsables en cas de problème dans l’entreprise.

Test cyclique :

Permet une vérification régulière afin de s’assurer que la ligne téléphonique et la centrale fonctionnent de manière optimale.

Transmetteur téléphonique :

Appareil qui va transmettre via une ligne téléphonique un signal d’alerte à la télésurveillance en cas d’anomalie.

Vidéosurveillance :

Système comprenant une ou plusieurs caméras de surveillance placées dans les zones à sécuriser.

Zone :

Nom donné aux différents secteurs d’un bâtiment (hall, escaliers, locaux techniques…).

Zone de détection :

Zone surveillée par un ensemble de détecteurs et/ou de déclencheurs manuels.

Zone partielle :

Paramétrage de la centrale intrusion pour activer/désactiver une zone de détection précise.

Si vous cherchez plus d’informations concernant la sécurité électronique en entreprise, consultez le glossaire spécifique au sujet.

Les différents types d’alarmes pour protéger son entreprise

Quelle alarme pour mon entreprise ? Voici la question que se posent de nombreux responsables face à la recrudescence de vols et tentatives d’effraction. En effet, il faut savoir qu’en France, 44 % des cambriolages ont lieu dans des locaux professionnels.

Les entreprises sont donc exposées à des risques de malveillance (intrusion, vandalisme), mais elles doivent également prendre garde aux risques accidentels comme les incendies et les inondations. La sécurité des locaux, des biens et des personnes est donc une priorité pour les responsables. Les avancées en matière de technologie ont mis au point des systèmes d’alarmes performants pour protéger les entreprises. Mais quels sont ces dispositifs et comment les choisir ?

Quelle alarme pour mon entreprise ?

L’alarme anti-intrusion :

Il s’agit d’un système anti-effraction qui se compose :

  • D’une centrale
  • De détecteurs (de mouvements, d’ouverture, de chocs)
  • De sirènes

Zoom sur la centrale :

La centrale est un boîtier électronique munie d’un clavier à code qui permet de régler les différents paramètres du système de sécurité comme la mise en et hors surveillance des bâtiments, l’activation d’une zone précise…

Ce dispositif est le cœur de l’installation de détection intrusion.

Ses missions sont :

  • De recevoir et d’analyser les signaux provenant des différents détecteurs
  • De déclencher, le cas échéant, un signal sonore local et/ou une sirène à distance.

La finalité de cet équipement est d’élever le niveau de sécurité en entreprise. Ce dispositif est très efficace et très dissuasif car, dès que la sirène va se déclencher, les cambrioleurs vont prendre la fuite dans plus de 80 % des cas. Il peut être couplé à un système de vidéosurveillance pour filmer et enregistrer des zones stratégiques.

Principe de fonctionnement des différents détecteurs :

Le point sur les détecteurs d’ouverture :

Ces détecteurs ont pour but de signaler toute tentative d’intrusion par ouverture des portes ou fenêtres.

Ils peuvent être :

  • Magnétiques : composé de deux éléments , un contact électrique est fixé sur l’huisserie et un puissant aimant est attaché sur l’ouvrant
  • À contact mécanique : un bouton poussoir muni d’un ressort de rappel peut ouvrir un circuit électrique

Les détecteurs de mouvements (volumétriques) :

Les détecteurs de mouvements sont des capteurs infrarouges de présence qui détectent un déplacement ou une élévation de température (par exemple le passage d’un corps humain) à l’intérieur d’un volume. Si tel est le cas, les capteurs vont envoyer une information à la centrale qui va déclencher les sirènes d’alarme.

Les détecteurs de chocs :

Ce sont des capteurs de chocs et de vibrations à courant électrique : le courant passe d’un contact à l’autre par un câble reliant un certain nombre de détecteurs à la centrale intrusion. En cas de bris de glace par exemple, les détecteurs vont le signaler à la centrale qui va aussitôt déclencher la sirène.

Les différents systèmes anti-effractions :

Ils peuvent être :

  • Filaires
  • Sans fil

Même si ces deux équipements ont la même fonction, c’est-à-dire élever le niveau de sécurité en entreprise, il existe des différences entre les deux dispositifs.

Les avantages et les inconvénients des différents systèmes anti-effractions.

Avantages du système filaire :

Les alarmes filaires sont reliées par des câbles et permettent d’équiper les grandes structures comme les usines et les entrepôts. Plus de détecteurs peuvent être utilisés pour ces installations qui offrent plus de fiabilité que les systèmes sans fil.

Les inconvénients de l’installation filaire :

Ce système fonctionne avec le courant électrique et est relié au secteur. Les entreprises doivent donc posséder un groupe électrogène pour prévenir les risques liés aux pannes de courant. De plus, l’installation coûte plus chère qu’avec les modèles sans fil car les câbles doivent être intégrés dans les murs, ce qui demande de gros travaux.

Cet équipement doit être associé à une alarme anti-sabotage. Ainsi, au cas où le coffret serait ouvert ou arraché par un cambrioleur, une alarme pourrait se déclencher. L’alarme anti-sabotage aura pour but de faire fuir les individus malintentionnés et de prévenir les responsables.

Le mieux est de s’équiper de systèmes double fréquences pour contrer les brouillages et d’un équipement de détection du brouillage par signal sonore.

Avantages et inconvénients de l’installation sans fil :

Le système anti-effraction sans fil fonctionne par ondes radio. C’est un équipement peu onéreux qui est facile à installer. L’extension du dispositif est simple car il suffit juste de rajouter des détecteurs et de les connecter à la centrale.

Néanmoins, ce système peut connaître des interférences avec d’autres ondes et peut être brouillé par des cambrioleurs expérimentés. De plus, la communication entre les capteurs peut être perturbée également en fonction de leur éloignement et de l’épaisseur des murs.

Ces appareils n’étant pas reliés au secteur et fonctionnant sur batterie, il faut surveiller le niveau d’énergie de la batterie sous peine de voir l’installation tomber en panne.

Conseils d’installation :

Contre les tentatives de sabotage, le mieux est de placer la centrale à l’abri des regards indiscrets. Les sirènes intérieures et extérieures doivent être placées le plus haut possible afin d’avoir un signal sonore retentissant.

Les autres systèmes d’alarmes pour sécuriser son entreprise :

Pour renforcer la sécurité en entreprise, notamment pour prévenir un départ de feu, il faut installer un Système de Sécurité Incendie (S.S.I).

L’alarme incendie :

Le S.S.I comprend l’ensemble des dispositifs qui servent à :

  • Collecter les informations liées à la sécurité incendie
  • Traiter ces informations
  • Effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité des bâtiments

Le S.S.I est composé de deux parties principales qui sont :

  • Un système de détection incendie (SDI) couplé à des déclencheurs manuels (DM)
  • Un système de mise en sécurité incendie (SMSI)

Le système de détection incendie (SDI) :

La mission du S.D.I. est de déceler et de signaler tout départ d’incendie aussi vite que possible et de mettre en place les équipements de sécurité qui lui sont asservis.

Il est composé :

  • D’une armoire avec un tableau de signalisation
  • D’une détection automatique d’incendie (D.A.I)
  • De déclencheurs manuels (DM)
  • D’un équipement de contrôle et de signalisation (E.C.S)

Il faut savoir que le SDI n’éteint pas l’incendie mais le détecte seulement. C’est le S.M.S.I (système de mise en sécurité incendie) qui se charge des différents asservissements comme le déclenchement du signal d’alarme, l’activation du désenfumage, l’ouverture des exutoires, la fermeture des portes coupe-feux, le compartimentage…).

Les détecteurs incendie (DI) :

Il existe 3 catégories de détecteurs incendie, également appelés capteurs incendie :

  • De chaleur dit thermovélocimétriques et thermostatiques, qui réagissent à une élévation de température
  • De flammes : les détecteurs de flammes optiques
  • De fumée : les détecteurs de fumée optiques

Les capteurs identifient un début d’incendie, donnent le lieu précis de départ du sinistre ce qui va ensuite déclencher l’alarme incendie et la mise en place des asservissements automatiques.

Les déclencheurs manuels :

Les déclencheurs manuels permettent de signaler un départ de feu par n'importe quelle personne qui le constate.

Ce sont des boîtiers de couleur rouge avec un bouton protégé sous verre. Ils sont répartis dans les locaux à chaque niveau et près des issues.

Leur avantage est que n’importe quelle personne qui constate un départ de feu peut le signaler mais l’inconvénient est qu’une personne malintentionnée peut également appuyer sur le bouton afin de déclencher une sirène d’alarme et commander ainsi l’évacuation du public et l’asservissement des dispositifs de sécurité.

Il faut savoir que les S.S.I sont classés en plusieurs catégories en fonction du nombre de personnes que peuvent recevoir les bâtiments. Cela va de la catégorie A (plus de 1500 personnes) à la catégorie E (nombre inférieur au seuil défini par le règlement de sécurité de l’entreprise).

L’alarme gaz :

Cet équipement est équipé de détecteurs placés en hauteur qui vont relever un taux anormal de certains gaz comme le propane, le butane ou encore le monoxyde de carbone qui sont nocifs et dangereux pour la santé.

Les capteurs peuvent être réglés afin de détecter un gaz particulier ou bien ils peuvent effectuer une veille globale et faire la distinction entre les gaz les plus couramment utilisés.

Dès qu’un gaz est repéré et que son taux dépasse le seuil autorisé, des sirènes vont se déclencher pour avertir les personnes afin que celles-ci évacuent les lieux dans les plus brefs délais.

L’alarme inondation :

Ce dispositif est destiné à avertir en cas de dégât des eaux afin de sécuriser les entreprises.

Ce système comprend :

  • Un transmetteur ou émetteur radio placée sur le mur à quelques centimètres au dessus du sol
  • Une sonde externe placée au ras du sol

Dès que l’eau va atteindre un certain niveau, les capteurs vont le signaler aussitôt par l’émission d’un signal sonore.

Cet équipement peut être autonome ou sans fil.

  • Le modèle autonome est un boîtier qui contient deux électrodes qui vont réagir au contact de l’eau.
  • Le modèle sans fil comprend deux électrodes externes associées à une sonde, un transmetteur et un câble qui relie les deux éléments.

Les deux systèmes fonctionnent sur le même principe à la différence que les modèles autonomes coûtent moins chers que ceux sans fil.